Livres

Image Exemple Il y a deux ans, Paul Gabourg, Martiniquais, nous donnait à lire un premier roman succulent, intitulé « Rasin Kas », malheureusement passé inaperçu. Aujourd’hui, il nous revient avec « Protocole lasidjin - Contrat majeur pour l’herbe-qui-mord », publié chez K Editions, jeune maison dynamique dont Jean-Marc Rosier est le directeur.

L’ouvrage est doublement préfacé par Raphaël Confiant et Eliane Bolnet. Voici le texte de présentation d’Eliane Bolnet.

Paul Gabourg, écrivain de l’espace créole, militant de la caribéanité.

Société

Image ExempleImage Exemple

L’IRAV (Institut Régional d’Arts Visuels) de la Martinique est en crise grave depuis deux ans. Cet institut qui forme de jeunes Martiniquais et Guadeloupéens n’a toujours pas de directeur et ne s’est toujours pas mis en conformité avec la réforme du LMD (Licence-Master-Doctorat) pourtant obligatoire pour tous les organismes d’enseignement supérieur. En outre, le personnel est en conflit avec le président du conseil d’administration, Michel Michalon, conseiller régional du MIM (Mouvement Indépendantiste martiniquais).

Société

 

Nombre de Martiniquais ont ressenti une forme de fierté lorsque la presse leur a appris qu’une femme martiniquaise, Mme Ramin, avait été nommée Ministre dans le gouvernement norvégien. Si l’on remonte plus en arrière, tout le monde se souvient que le Guyanais Gaston Monerville fut durant vingt ans président du Sénat français et maire d’une ville du Nord de la France. Quant à Aimé Césaire, natif de Basse-Pointe, il fut durant un demi-siècle maire de Fort-de-France et député du Centre de la Martinique.

 

Société

Image Exemple

L’étude comparée des permanences culturelles laissées à la Martinique par les groupes congo, indien et chinois arrivés dans la plantation post-esclavagiste, laisse apparaître d’évidentes disparités. L’explication de ces différences est à rechercher dans la durée de ces immigrations, leur rapport au pays originel, leur homogénéité/hétérogénéité ethnique, leur niveau de dépendance à l’égard de l’habitation, leur position respective vis-à-vis du pouvoir colonial et leur relation à la population noire créole majoritaire.





Culture

Image Exemplepar Jean Bernabé, Professeur des universités

L’un des trois auteurs de l’ELOGE DE LA CREOLITE (1991), Jean Bernabé, linguiste et romancier, a rendu dernièrement hommage au Nègre Fondamental lors d’une conférence à l’Atrium.

Monsieur le Recteur,

Mesdames et Messieurs,

Chère jeunesse des Collèges et Lycées,

En la circonstance qui nous unit autour de l’anniversaire d'Aimé Césaire et de la célébration conjointe du cent-cinquantenaire de l'arrivée en terre martiniquaise des premiers engagés indiens, il m'est agréable de vous adresser quelques paroles, dont je voudrais qu'elles sèment et fécondent en vous les germes d'une nouvelle espérance, à contre-courant du pas dont semble aller notre planète.

Politique

  Image Exemple


Asiparé fanmi Loulou Pulvar té lé fè sa yo kriyé an lantèman « discret » kivédi yo pa té lé moun gloriyé kò vayan konbatan matinitjé a. Erez-di-bonnè, sé manm Komié Soutien Pulvar la diskité red épi yo pou fè yo konpwann ki Loulou pa té ta yo tou sel, mé ki i té ta tout Matinik. Ta tout pep Matinik.

   Kifè vandrédi bomaten, 8 févriyé, sertjez Loulou a rivé adan Kay sé Sendika-a koté etsétéra travayè té kouri-vini pou bat lanmen ba’y ek soutou rimèsié’y pou tout travay i fè ba yo, pou tout goumen i goumen kantékant épi yo kon salopté sé gwo Bétjé-a ek sé patwon neg la. Tout kalté travayè : bòn, chofè kanmiyon, dotjè, enfimiè, met-lékol, anployé lakomin kisasayésa…Asou an mizik bèlè, sertjez Loulou a travèsé lalé an mitan Kay sé Sendika-a ek rivé adan lokal la CSTM, sendika-a éti i té travay adan’y la pannan pasé ven lanné.

Politique

Image Exemple

Comprendre l’histoire de son pays,  c’est également  pouvoir  l’insérer dans un ensemble plus vaste : l’histoire du capitalisme colonial et impérialiste. Mais c’est aussi savoir qu’il n’y a pas de système économique injuste qui n’ait pas été confronté à la lutte des travailleurs, à celle des peuples  et des nations. L’économie capitaliste mondiale actuelle  n’est pas une fatalité, ni une  espèce de monstre incontrôlé  devant laquelle les hommes  seraient résignés. Elle est faite par les hommes et pour les hommes.Nous sommes en 1850, en France, sous la Seconde République qui vient d’abolir l’esclavage dans toutes les colonies. Cette république ne fera pas long feu car, le 2 décembre 1851, Louis-Napoléon BONAPARTE  prend le pouvoir. La colonisation ne va pas tarder elle aussi à connaître un « second souffle ».

Culture

par Diana Ramassamy

 

Image Exemple

Longtemps marginalisés, grands oubliés des études menées par les ethnologues et les folkloristes, les conteurs ont jusqu’à une période récente souffert d’une image surannée. Absents des recueils et autres corpus de contes, les conteurs ont généralement fait figure de simples répéteurs dont seul le dire importait.  En Guadeloupe, il devient cependant de plus en plus difficile aujourd’hui d’occulter les conteurs.  Très présents sur la scène médiatique, les conteurs sont généralement sponsorisés par les médias et les instances politiques, qui utilisent de manière subversive le patrimoine culturel "populaire", à leur avantage, conscients du rôle et de l’impact des conteurs sur la communauté.

 

Culture

Par Gerry L’Etang

Image ExempleL’étude comparée des permanences culturelles laissées à la Martinique par les groupes congo, indien et chinois arrivés dans la plantation post-esclavagiste, laisse apparaître d’évidentes disparités. L’explication de ces différences est à rechercher dans la durée de ces immigrations, leur rapport au pays originel, leur homogénéité/hétérogénéité ethnique, leur niveau de dépendance à l’égard de l’habitation, leur position respective vis-à-vis du pouvoir colonial et leur relation à la population noire créole majoritaire.

[1]

Conférence donnée à la Maison franco-japonaise de Tokyo, le 21 avril 2003.

Ecologie


Image ExempleRésumé

En Martinique, les rivières se scindent en deux types : torrentiel et de « type mixte ». Au nord et au sud de l’île, les rivières appartiennent au type torrentiel car elles prennent appui sur des reliefs pentus, s’écoulent sur un substratum affouillable et présentent un régime hydrologique saccadé. Au centre, les modalités d’écoulement sont différentes car drainant en amont un encadrement de mornes vigoureux avant de s’écouler à travers une plaine, les rivières adoptent un fonctionnement mixte : torrentiel en amont, de plaine en aval.

Ces rivières présentent des dynamiques très différentes. Les rivières torrentielles, aux manifestations érosives très médiatiques, n’engendrent qu’une vulnérabilité à court terme. A l’inverse, les rivières de type mixte, aux dynamiques accumulatrices sournoises et insidieuses, génèrent une importante vulnérabilité écologique dont les incidences ne s’inscrivent qu’à long terme ; l’envasement de la baie de Fort-de-France en est l’exemple le plus frappant.