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Beija-Flor et ses 4 000 danseurs ont rendu hommage au chanteur Roberto Carlos

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L'école de Samba Beija-Flor a été consacrée mercredi championne du carnaval de Rio avec un défilé qui rendait hommage au chanteur et compositeur Roberto Carlos, le roi de la variété brésilienne depuis 50 ans.

Les habitants de Rio avaient attendu toute la journée avec fébrilité de connaître l'école victorieuse tandis que dans le reste du Brésil, la population reprenait doucement le travail après un week-end prolongé de folie.

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RIO 2011-Une affaire bien rodée : Liesse populaire, tradition et business

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Costumes multicolores, chars gigantesques, batucadas et danseurs endiablés : depuis dimanche, les douze meilleures écoles de samba de la mégapole brésilienne se disputent le titre très convoité de «championne du Carnaval».

Les douze meilleures écoles de samba de Rio de Janeiro défilent l'une après l'autre dans le Sambadrome, un stade ouvert de 700 mètres de long. Construit en 1984 et dessiné par Oscar Niemeyer, il peut accueillir plus de 90.000 spectateurs.

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Une contribution de S. Kassab-Charfi, professeur de littérature à Tunis

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Par-delà l’Océan Atlantique, c’est une autre dimension de l’Histoire qui nous a été donnée, transmise lentement, obstinément, se cherchant elle-même, démantelant les récits épiques des conquêtes, et découvrant à chaque livre, essai, poème, roman, l’inflexion encore inquiète mais assurée de sa propre voix.
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Rien n'est vrai, tout est vivant

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Mardi 8 février à partir de 19 h 00 au 


Mémorial de l'Anse Cafard 

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Edouard Glissant : Négritude, Créolité, Mondialité
in L'Humanité.fr 

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La langue française et la littérature mondiale viennent de perdre l’une de leurs grandes figures. Édouard Glissant, né en Martinique, est mort à l’âge de quatre-deux-trois ans, à Paris.
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Le cercle des poètes disparus s'agrandit

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Chronique du temps présent



Souvenirs du Tout-monde




Seuls les voyages ont le pouvoir de faire se rencontrer les écrivains. Hors de leur lieu d’origine, ils cessent soudain d’être des gens renfermés et égocentriques. Je n’ai pour ma part rencontré Edouard Glissant que très rarement à la Martinique, mais dans ce qu’il a appelé le « Tout-monde », oui, nous nous sommes souvent vus. Contrairement aux artistes (musiciens, chanteurs etc.) ou aux sportifs, les écrivains ne gagnent pas d’argent ou très peu. Leur seul privilège est de pouvoir voyager un peu partout sans avoir à débourser quoi que ce soit, alors nous en profitons. Les souvenirs les plus forts que j’ai de cet immense écrivain se situent donc forcément hors de notre terre natale, quoique partout où nous allons nous n’avons cesse de parler d’elle, d’évoquer son histoire tragique, sa langue et sa culture déclinantes, l’impasse politique dans laquelle elle se trouve depuis un demi-siècle.