La justice est censée sanctionner quiconque ne respecte pas la Loi. Pourtant, après 16 années d’instruction, tout en reconnaissant l’ampleur du scandale sanitaire, les juges d’instruction en charge de l’enquête sur l’empoisonnement des Antillais au Chlordécone viennent de rendre une ordonnance de NON-LIEU. Un déni de justice total : Pas de délit, pas de crime d’empoisonnement, pas de victimes mais un enterrement de première classe à l’issue d’une enquête tronquée qui ne débouchera sur aucune mise en examen et aucun procès. Une décision incompréhensible qui a soulevé une vague d’indignation au sein de la population ce qui risque d’engendrer un vrai désordre social beaucoup plus grand. La Martinique mérite mieux !
Ni Assimilationnistes,
Ni Autonomistes,
Ni indépendantistes,
Encore moins Noiristes ;
Écologistes, nous nous proclamons Martiniquais
et revendiquons notre Martinicanité.
Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd’hui dans Affaires sensibles, le scandale du pesticide chlordécone en Martinique et en Guadeloupe.
Paris – 24 nov. 2022. Dans un réquisitoire définitif le Parquet de Paris a demandé un Non-lieu dans l’enquête sur l’empoisonnement des populations de Martinique et de Guadeloupe consécutivement à l’utilisation du Chlordécone, un dangereux pesticide autorisé dans les bananeraies aux Antilles malgré sa dangerosité connue par les autorités publiques et les latifundistes de la banane depuis 1976. Prescription malgré la réalité implacable des faits, erreurs procédurales, déni de justice, la population doit être informée pour mieux comprendre ce nouveau scandale judiciaire qui vient s’ajouter au scandale environnemental et sanitaire.
Samedi 15 octobre 2022. Médiathèque du Saint-Esprit. C’est sur un texte de Raphaël CONFIANT, Klima latè kay tounen difé lanfé, que les nombreux participants ont planché lors de la DIKTÉ KRÉYOL organisée par MARTINIQUE-ÉCOLOGIE en partenariat avec la Médiathèque et la Ville de SAINT-ESPRIT. Un thème d’actualité brulante qui vise à interpeller les consciences sur la nécessité d’un nouveau modèle de développement face aux impacts du réchauffement climatique sur la biodiversité et les populations de notre planète.
Indéniablement, cette randonnée dans les traces de l’Habitation Trénelle à Rivière Salée restera gravée dans les mémoires des 44 participants qui, courageusement, ont chaussé les baskets malgré une météo plutôt incertaine et dissuasive. Au bout d’un petit matin ensoleillé malgré les nombreuses averses de la veille, ils empruntèrent à travers champs les chemins de l’histoire du pays nôtre. À ce titre, chacun s’accorde pour apprécier l’inestimable témoignage de Ludovic Louri (Dody) qui, dans un élan de générosité et de transmission culturelle, a su partager ses souvenirs d’enfance au cœur même du domaine de l’usine Lapalun où il est venu au monde en 1946.
A l'heure où la situation est gravissime s'agissant du scandale du Chlordécone puisque les juges d'instruction sont en voie de prononcer un non-lieu, certains ne trouvent rien de mieux à faire que de s'attaquer à l'une des associations pionnières qui, en 2007, avait porté plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui et empoisonnement".
Bien connue pour sa plage intimiste de sable noir, l’Anse Noire est aussi le point de départ d’une randonnée exceptionnelle à la découverte des massifs du Sud-Ouest de la Martinique. Une remontée dans l’histoire géologique du Morne Bigot d’où déferla jadis une coulée de lave à l’origine d’un réseau hydrographique et de deux magnifiques ravines aujourd’hui complètement asséchées. Si sa jumelle du Sud, l’Anse Dufour, accueille les flux et reflux de sable blanc d’origine corallienne, celle de l’Anse Noire, la plus rebelle, a gardé l’empreinte des éruptions volcaniques d’antan et détient la particularité d’être l’unique plage à sable noir dans cette partie du pays-nôtre.
Marin – Vendredi 1er avril 2022. Cantine scolaire. Une centaine de marinois(es) a répondu à l’invitation du maire, José Mirande, et de son conseil municipal pour participer au FORUM-CITOYEN organisé par MARTINIQUE-ÉCOLOGIE autour de la brûlante question du réchauffement climatique, de ses conséquences écologiques et des enjeux pour la commune. Tous, élus et citoyens, ont apporté leur contribution pour sortir des logiques de constat et définir des pistes d’actions concrètes face à ces nouveaux défis écologiques. L’idée partagée par les différents intervenants est de faire de ce joyau du Sud, une commune résiliente qui intègre dans ses politiques publiques d’aménagement les effets actuels et à venir de cette nouvelle donne climatique. Des objectifs suivis avec attention par la commune voisine de Sainte-Anne représentée par son maire, Jean-Michel Gémieux et son adjointe, Karine Sainte-Agathe.