Profitons pour revégétaliser les bassins versants de la Lézarde.
L'agroforesterie, pratique agricole qui allie arbres et cultures sur une même parcelle, est en pleine renaissance dans l'Hexagone. Ce sont chaque année 3000 hectares de terres qui sont métamorphosés. Une technique qui pourrait être utilisée pour revégétaliser les bassins versants de la Lézarde et lutter ainsi contre les inondations dans la plaine du Lamentin.
Suite à la nouvelle demande de dérogation à l'interdiction de l'épandage aérien introduite auprès du Préfet de la Martinique par la société BANAMART, nous tenons une CONFERENCE DE PRESSE COMMUNE de l'AMSES et MARTINIQUE-ECOLOGIE pour informer la population des risques sanitaires qu'elle encourt et des alternatives à la banane chimique.
MARDI 24 JUILLET 2012 à 11 H 00 à l'Hôtel Impératrice
Un soutien scientifique contre l'épandage aérien de produits cancérigènes
Dans une lettre adressée au Dr Josiane JOS-PELAGE, Présidente de l'AMSES Martinique, l'ECERI (European Cancer and environnement research institute) confirme la toxicité du PROPICONAZOLE et du BANOLE deux produits actuellement utilisés dans le traitement aérien des bananeraies de Martinique. L'ECERI souligne la responsabilité des autorités administratives et dénonce les allégations de l'association PUMA quant à un avis scientifique favorable à l'utilisation de ces dangereux produits.
A l'initiative du Préfet, Laurent PREVOST, une réunion d'information du Conseil Départemental des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) consacrée exclusivement à la demande de dérogation à l'interdiction de traitement aérien, sera organisée ce vendredi 20 juillet 2012. Une réunion d'information pour nous... informer, qu'à l'instar de la Guadeloupe, une nouvelle dérogation sera accordée à l'interdiction de l'épandage aérien.
Ainsi donc, le Préfet vient de prolonger pour six mois l’autorisation de l’épandage aérien en Guadeloupe. Les principaux arguments avancés sont « Le traitement des bananeraies pour la lutte contre les cercosporioses ne peut pas être arrêté brutalement » et que « le recours au traitement antifongique par voie exclusivement terrestre ne peut se réaliser aujourd’hui ».
'Suivant notre ligne politique et de l’idéal de l’Ecologie Politique que nous prônons,
Guyane Ecologie a déposé un recours en excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Cayenne demandant « à titre principal l’annulation totale des arrêtés signés par le préfet de Guyane dans la mesure où ils autorisent implicitement la société SHELL France à rejeter en mer des hydrocarbures et autres « fluides » particulièrement néfastes à l’écosystème du littoral guyanais. »