Les compagnies pétrolières y sont accusées de s'enrichir "sans cause" sur le dos des consommateurs. Le document met également en cause "le dispositif actuel de fixation des prix par les préfets".
20 % d'accord sur 100 produits de première nécessité
Préfecture 23 h30. Après 7 heures de discussions souvent tendues, un accord a été trouvé sur une baisse de 20 %des prix des produits de première nécessité.
Les négociations se poursuivent sur les services. Les stations services demeurent fermées et la grève générale a reçu le renfort des étudiants, chercheurs et artistes qui sont rassemblés depuis ce matin devant l'Atrium.
François FILLON a entériné les 132 points d'accord mais ne s'engage pas sur la hausse de 200 € proposée par le LKP : "L'Etat ne se substituera pas aux partenaires sociaux". En clair, démerdez-vous entre vous !
Comble de malheur, Yves Jego, flanqué de deux médiateurs, est renvoyé aux Antilles sans propositions nouvelles Une politique de pourrissement qui contraste singulièrement avec la volonté d'apaisement affichée par le Premier Ministre
Le procureur de la République de Fort-de-France n'a pas fait dans la dentelle. Tandis qu'un certain député-maire se fourvoyait dans un énième communiqué de presse tout à fait insipide, il a carrément ouvert une information judiciaire pour apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale et ce, suite aux propos diffusés dans l'émission "les derniers maîtres de Martinique.
Reste à espérer que ce procès ne sera pas délocalisé à Paris à l'instar de l'affaire des sols contaminés au Chlordécone et à notre plainte pour empoisonnement et mis en danger de la vie d'autrui. L.B.
Le pré-rapport sur la mission d'inspection sur le prix des carburant aux Antilles - Guyane vient de tomber. Un scandale qui devrait conduire à une intervention rapide du Gouvernement
Victorin LUREL, député et président du Conseil régional de la Guadeloupe, dit sa vive inquiétude au vu des signaux qu’adresse le gouvernement ce lundi, après la suspension soudaine des négociations suite au départ, dimanche, pour Paris du secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Yves JÉGO.
Certains s'étaient très vite réjouit du nouveau visage affiché par Yves Jégo, le cancre du Gouvernement (Baromètre Le Point/France 2). Mais, chassé le naturel, il revient au galop. Alors que les négociations étaient en passe d'aboutir, Yves Jégo a pris l'avion pour Paris. Sans être prévenus, des élus du peuple, le comité LKP et des socio-professionnels l'attendaient pour une réunion de travail en Préfecture. Une attitude scandaleuse qui témoigne du mépris permanent de ce secrétaire d'Etat.
Nous n'avons que faire de l'arrogance de ce monsieur. Qu'il reste à Paris et que Sarkozy nomme un nouveau Secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer. Jégo démission ! Jégo démission !
Quelles sont les revendications de ce mouvement populaire ? Comment s’y prend-on pour y apporter des réponses ? Au-delà des revendications présentées, que nous révèle ce mouvement populaire ? Nous proposons d’aborder ces questions en faisant une brève lecture sociologique du déroulement des faits au cours de ces trois dernières semaines de grève en Guadeloupe.
Plainte pour incitation et provocation à la haine raciale
Suite à la diffusion de l'émission de Canal + "les derniers maitres de la Martinique", l'avocat Georges-Emmanuel GERMANY, a déposé une plainte auprès du Procureur de la République.
Les propos tenus par les représentants békés tendant à reconnaître des bons côtés à l’esclavage constituent une incitation et une provocation à la haine raciale, faits prévus et réprimés par l’article 24 alinéa 6 de la loi du 29 juillet 1881.
On ne peut que s'étonner de l'absence totale de condamnation par les principaux dirigeants français tant du gouvernement que de l'opposition de gauche ou d'extrême gauche, (en dehors d'un communiqué de Patrick Karam).