PATRICK KARAM TOUJOURS EN POSTE!

Patrick KARAM tire un première bilan

 

Bilan des actions des trois mois effectifs du Délégué Interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer

 

Dès son arrivée, le délégué a pu mettre en place des structures inédites qui lui ont permis d’œuvrer en toute sérénité et en concertation avec les principaux acteurs du sonde ultramarin, dont voici les principales instances :

- un Conseil consultatif des associations ultramarines dans l’Hexagone, composé des principales d’entre elles. Il les réunis et les consulte tous les deux . Sa présence et son action auprès des structures intermédiaires lui permet de travailler en toute sérénité et calme les tensions de ces dernières ann

- un Comité des élus ultramarins de l’hexagone (comprenant des maires, conseillers régionaux…) toutes tendances politiques confondues. Ce Comité a été étroitement associé à sa mission et il sera réuni tous les mois. Il s’agit d’une première en France et la symbolique forte est extrêmement appréciée.

 

 

La
conférence de presse de lancement a eu lieu le 21 septembre et nous
avons appelé les partis politiques à mettre des ultramarins en position
éligible sur leurs listes. Par ailleurs il a organisé une instance de
consultation entre les élus locaux ultramarins, ceux de l’hexagone et
ceux de l’outre-mer. La première réunion a eu lieu en novembre à Paris.
Des résolutions ont été adoptées.

-
un comité des sportifs ultramarins qui comprend des responsables
d’encadrement et des sportifs de haut niveau de toutes les disciplines.
Des propositions sont en cours d’élaboration.

- un comité des personnalités ultramarines qui comprend des hauts fonctionnaires, militaires, magistrats, avocats, médecins et  chefs
d’entreprises ultramarins de l’hexagone. La première réunion a eu lieu
en décembre et une charte est en cours d’élaboration.

Voici
en substance, sur les trois cents propositions qui constituent son
programme, les 80 dossiers qui doivent aboutir avant la fin du premier
trimestre 2008 et qui constituent une avancée certaine pour nos
compatriotes ultramarins.

 

 

Conforter les congés bonifiés :  

Pendant
la campagne électorale, le président de la République a proposé un
pacte gagnant-gagnant aux originaires d’outre-mer : un « chèque congés
bonifiés », dont le montant calculé sur le prix moyen haute maison,
permettrait aux bénéficiaires de décider des dates de départ et de la
possibilité de fractionnement ; les autres avantages demeurant
inchangés, l’idée étant de permettre de lisser sur une base volontaire
les départs et les retours qui se concentrent  pour
deux-tiers des bénéficiaires sur 8 jours pendant l’été. L’autre idée
étant de simplifier et d’unifier le dispositif sur la question du
centre d’intérêt matériel et moral afin d’éviter que l’appréciation ne
dépende du chef de service, ce qui pénalise les bénéficiaires des
congés bonifiés. En décembre, une lettre de mission lui a été confiée
sur ce point par le Premier Ministre.

 

La CGT confédérale a mené une campagne violente et a appelé à manifester dès le 20 septembre

Les
originaires d’outre-mer ne font quasiment jamais grève, sauf sur le
sujet des congés bonifiés où leur réaction peut être extrêmement
virulente. Jusqu’à présent tous ceux qui ont voulu réformer les congés
bonifiés ont reculé. Pour désamorcer la crise qui s’annonçait et peser
sur la hiérarchie, Patrick Karam a choisi d’aller sur le terrain au
contact des militants ultramarins dans chaque syndicat et notamment, le
lundi 12 novembre, dans le principal établissement de la CGT l’hôpital
Pitié-Salpêtrière (qui constitue son bastion auprès des ultramarins)
pour rencontrer près de deux cents cadres et militants. Il s’y est
rendu malgré les fortes tentatives de dissuasion de la direction de
l’assistance publique. De plus son intervention se faisait dans un
contexte de bras de fer entre le gouvernement et les syndicats :
l’appel à la grève de la CGT se multipliant dans d’autres
établissements, il maintenu son déplacement. Le risque était qu’une
grève des ultramarins paralyse non seulement tous les hôpitaux (14% à
l’APHP) sais aussi les services sociaux, la poste, les différentes
mairies (11% à la mairie de Paris), la RATP…

Devant
une salle ouvertement hostile, il a réussi à retourner la situation et
inversé, ce jour-là, la dynamique qui s’amorçait. Par la suite, la
manifestation qui a rassemblé 150 manifestants n’a pas connu le succès
escompté

Poursuivant
ses consultations, il reçoit tous les responsables syndicaux. Après une
longue séance de discussion au plus haut niveau, le syndicat Sud
Solidaires s’est déclaré, en décembre, par voie de presse, prêt à
travailler avec lui sur le sujet.

 

Actions pour les étudiants

  • Sur
    les 155 000 logements étudiants, les ultramarins n’ont que 2105 places
    dans les RU de l’hexagone (alors que les étudiants étrangers ont un
    quota de 25% de places). Avec Valérie Pécresse, le délégué a obtenu que
    tous les étudiants boursiers d’outre-mer trouvent obligatoirement une
    place dans les RU (pour l’année universitaire 2006-2007 : ils étaient
    10 227), qu’une grande part des étudiants non boursiers soient logés
    dans les autres établissements sous contrat avec les CROUS (bailleur
    privé sais pratiquant des prix faibles, HLM..). Il a aussi fait acter
    un dispositif de prise en charge à partir de l’outre-mer. Et nous
    travaillons sur un comptoir d’accueil dans les aéroports et une prise
    en charge pour l’insertion dans les RU, le tout financé par les
    collectivités d’origine. Tout cela fera l’objet d’un protocole sur 3
    ans. S’agissant des ultramarins de l’hexagone, il n’est pas possible de
    les différencier par une étude statistique sur des données croisées
    concernant le lieu de naissance des parents, aucune mesure n’est donc
    applicable.
  • Il a rédigé une convention afin de favoriser
    la signature d’un partenariat entre les collectivités d’outre-mer
    (région et mairie de départ) et les mairies de métropole sur le
    logement étudiant. Objectif : 2000 à 4000 places

Il travaille avec la conférence des grandes écoles pour faciliter l’accès aux concours et examens par la création de centres d’examen en Outre-mer
(examinateurs itinérants ou visioconférence) et régler les problème
liés aux horaires pour les concours nationaux de la fonction publique
passés en outre-mer. Il mène le même travail avec une sous-direction
sous l’autorité du directeur général de l’administration de la fonction
publique pour les concours qui concernent la fonction publique.

  • Avec
    la conférence des grandes écoles, il a également lancé des pistes de
    travail pour encourager la signature de conventions entre les régions
    et les grandes écoles.

 

Maison des outre-mer :

Patrick
Karam a défini avec le groupe ICADE le projet phare du Président de la
République : la « Maison des outre-mer », sorte de centre économique et
culturel des outre-mer. Deux tiers de l’espace serait réservé aux
entreprises. Le reste prêté deux à trois mois pour des projets
culturels. Il resterait 1000m2 qui seraient dédiés uniquement à la
culture. L’idée étant de faire financer le projet par les entreprises,
tant pour l’immobilier que pour la majeure partie du fonctionnement.

 

Patrick
Karam a obtenu que l’Agence Française de Développement réserve 2500 m2
dans la future « Maison de l'outre-mer », ce qui rend maintenant
possible un
projet que Jacques Chirac avait échoué à réaliser. Il est à signaler que ce projet ne coûtera pas un centime à l’Etat.

Actions contre la discrimination :

 

  • La journée d’égalité des chances : le délégué a engagé l’ANT et le CNARM dans une collaboration inédite sur un projet
    ambitieux qui constitue l’un des axes majeurs de son action : un forum
    de pré recrutement à Paris concernant des dizaines de milliers
    d’originaires d’outre-mer et des centaines d’entreprises et un forum
    consacré à la reprise ou à la création d’entreprises. La création d’un
    site internet est prévue. L’idée est de créer une nouvelle filière de
    recrutement, notamment pour éviter que les emplois de cadres supérieurs
    et intermédiaires en outre-mer soient uniquement pourvus par des
    métropolitains, ce qui pose problème dans des régions à fort taux de
    chômage. Différents partenaires potentiels participent aux réunions
    (APCE, Place des réseaux, Maison d’emplois..). Plusieurs réunions de
    cadrage ont eu lieu. Les deux structures travaillent maintenant en
    confiance et l’ANT, qui ne semblait pas convaincue au départ, semble
    avoir compris les potentialités de l’opération.
  • S’agissant
    de la principale discrimination au logement : le refus de caution
    outre-mer qui persiste malgré la loi Borloo et qui laisse des dizaines
    de milliers d’originaires d’outre-mer sans logement chaque année, il
    envisage en  premier lieu une « pédagogie préventive » :  après
    un tour de table avec les principaux syndicats d’agences immobilières,
    dont l’UNPI pour les propriétaires gérant eux-mêmes leur logement
    locatif, la HALDE, la DGCCRF et le cabinet de Mme Boutin, il a présenté
    un projet de protocole en 9 points qui assurera une information
    complète des professionnels et sera suffisamment dissuasif. Le travail
    de consultation se poursuit et une signature est prévue en janvier
    2008, lors d’une grande réunion. Deuxième étape : une « pédagogie
    répressive ». En parallèle, les associations ultramarines feront du
    testing, accompagnées par un membre assermenté de la HALDE (il a
    obtenu, sur ce point, l’accord du président de la HALDE).
  • Sensibilisé
    aux discriminations particulières dont paraissent être victimes
    certaines personnes originaires de l’outre-mer et vivant en France
    métropolitaine, du fait de leur orientation sexuelle ou de leur
    identité de genre, il a chargé à titre personnel M. David
    AUERBACH-CHIFFRIN, président d’une association de lutte contre
    l’homophobie, de réaliser une étude aussi précise que possible sur ce
    sujet (état des lieux, propositions).
  • S’agissant
    des discriminations bancaires et assurances, Monsieur Karam a ouvert
    trois chantiers avec le cabinet de Christine Lagarde : d’abord
    l’organisation d’une réunion de travail avec les services puis les
    acteurs bancaires sur le refus de prêt bancaire pour les ultramarins de
    métropole souhaitant investir dans un logement en outre-mer. L'idée
    ensuite est de signer un protocole avec les acteurs bancaires sur les
    multiples difficultés rencontrées par les Français d'outre-mer,
    (chèques hors place, nécessité d'une adresse dans l'hexagone pour
    ouvrir un compte bancaire si votre adresse est en outre-mer). Il
    travaille aussi à mettre un terme au refus d'assurance de certaines
    compagnies lorsque la banque se trouve en outre-mer, au motif que le
    système informatique ne peut pas enregistrer l'identité bancaire.
  • Monsieur
    Karam a proposé au conseiller du Ministre du travail qu’une clause
    reprenne, dans tous les contrats de travail du domaine privé, l’article
    225-1 du code pénal qui interdit toutes formes de discrimination. Il s’apprêtait à voir le directeur de cabinet de Xavier Bertrand sur cette question majeure, car l’insertion d’une telle clause dans les contrats de travail aurait au minimum des vertus pour le salarié (pédagogie
    et vigilance accrues sur cette question de la discrimination.
    Impossibilité de s’abriter derrière l’alibi des instructions données.
    Forme de clause de conscience permettant au salarié de s’opposer à une
    instruction contraire à la clause) et pour l’employeur (pédagogie
    et vigilance accrues sur cette question de la discrimination.
    Impossibilité de donner des instructions à son salarié, même “non
    dites” tendant à discriminer des personnes. Impossibilité de licencier
    un salarié qui s’opposerait à des actes discriminatoires).

 

En matière culturelle :

  • « Chanté
    nwèl » : avec le cabinet du ministre de la culture, le délégué a fédéré
    une quarantaine de manifestations de « chanté nwèl » dans toute la
    France pour leur donner une audience nationale. La conférence de presse
    a eu lieu au Ministère de la culture le 5 décembre, devant deux cents
    personnalités ultramarines et plusieurs médias. L’opération, s’étendant
    sur les trois premières semaines de décembre 2007, véhicule deux
    idées : donner une visibilité à la culture ultramarine qui est un
    élément de la culture nationale et d’autre part, après la désastreuse
    affaire Belpomme, donner une autre visage de l’outre-mer afin de
    remotiver le tourisme sur ces destinations. Le succès a été total.
  • Il
    a obtenu du président des Châteaux de Versailles, Jean-Jacques
    Aillagon, l’organisation d’un festival des musiques créoles devant le
    Château de Versailles, dans le cadre des programmations d’été, soit en
    2008 soit en 2009. Cette première donnera un retentissement sans
    précédent aux cultures ultramarines.
  • Enseignement
    du créole dans les écoles : avec les conseillers du Premier Ministre et
    du Président de la République, il a proposé au ministre de l’éducation
    nationale un enseignement dans un lycée choisi dans chaque académie de
    la région parisienne et un autre en province.
  • Il a appuyé différents projets culturels (cinématographique, théâtre…) et permis leur réalisation.
  • Il
    travaille étroitement pour mettre en place avec le ministère de la
    culture différentes modifications d’OSP pour le PAF. Une première
    réunion de cadrage a eu lieu en novembre. D’autres auraient dû suivre.
  • Il s’apprêtait à confier différentes missions sur trois thèmes, dont la répartition des taxes SACEM pour les radios.

 

En matière mémorielle :

S’agissant
de la commémoration des victimes de l’esclavage dans l’hexagone, et
conformément aux engagements présidentiels sur la date du 23 mai,
Patrick Karam a proposé au conseiller du Président:

-
Un décret officialisant cette date, mais aussi d’autres, en fonction
des références historiques propres à chaque département d’outre-mer.

-
Sur l’organisation du 23 mai : les associations sont maîtres d’œuvre.
On peut imaginer une réception au ministère de 11h à 13h avec une prise
de parole du SE, du délégué et du président du CM 98.

- Un message écrit du Président de la République

Actions auprès des associations ultramarines:

 Outre la création d’un Conseil consultatif des associations ultramarines dans l’Hexagone, composé des principales associations.

  • Les
    associations d’outre-mer œuvrent en matière culturelle ou mémorielle et
    nullement en matière sociale. Elles ne perçoivent quasiment aucune
    subvention en matière de politique de la ville. Toute l’action publique
    (des centaines de millions d’euros versées à des dizaines de milliers
    d’associations dans toute la France) en matière de lutte contre la
    drogue, de rattrapage scolaire (les élèves ultramarins en difficulté ne
    fréquentent pas les cours donnés dans les mairies), d’insertion, de
    logement d’urgence, d’alphabétisation…, ne trouvent aucun écho dans la
    communauté ultramarine. Quelqu’un en difficulté se tourne d’abord vers
    les associations ultramarines puis en l’absence de réponse vers les
    députés d’outre-mer, qui ne sont pas des assistantes sociales. Il a
    préparé avec le COPEC, notamment le préfet Léger, pour Paris et la
    région parisienne, un programme de formation à la politique de la
    ville, un autre programme de formation à la lutte contre les
    discriminations, un troisième sur la professionnalisation des
    responsables associatifs. Les premières sessions se tiendront en
    janvier 2008. Une fois formées, les associations pourront prétendre à
    des subventions que il suivrai personnellement. Il étendra ensuite le
    dispositif en province. Il s’agira d’une véritable révolution qui
    changera la vie des ultramarins en apportant à leurs difficultés des
    réponses concrètes et sur le terrain.
  • S’agissant
    de la prétendue concurrence mémorielle entre Shoah et esclavage, que
    Dieudonné avait tenté d’instrumentaliser et qui a entraîné nombre
    d’excès ces trois dernières années, Monsieur Karam a mis en scène
    dimanche 4 novembre à l’occasion de la visite au Mémorial d’une
    importante association ultramarine spécialisée sur l’esclavage, le
    rapprochement entre les deux communautés qui non seulement ne sont pas
    concurrentes sais s’entraident. L’impact a été très fort en outre-mer.
    Le résultat peut se mesurer sur les sites internet ultramarins,
    notamment dans les forums… D’autres événements doivent suivre pour
    désamorcer une situation potentiellement explosive.
  • Plus
    généralement, il est très présent sur le terrain, notamment à Marseille
    avec le congrès national des associations mahoraises de métropole ou au
    congrès des associations réunionnaises de métropole.

 

Représentation politique:

 

 Le
délégué interministériel a créé un Comité des élus ultramarns de
l’Hexagone (comprenant des maires, conseillers régionaux…) appartenant
à tous les partis politiques. Ce Comité est étroitement associé à sa
mission et il est réuni tous les mois. Il s’agit d’une première en
France et la symbolique forte est extrêmement appréciée. La conférence
de presse de lancement a eu lieu à la mi-septembre et nous avons appelé
les partis politiques à mettre des ultramarins en position éligible sur
leurs listes. Monsieur Karam a vu Alain Marleix avec Marie-Dominique
Aeschlimann sur cette question et obtenu que l’UMP conforte la position
des ultramarins déjà élus, qu’il cherche des candidats en cas
d’insuffisance de présence, qu’il prenne en compte mes propositions. Le
retour des élus ultramarins sur le terrain est encourageant : tous
confirment que les fédérations départementales relaient bien les
instructions de M. Marleix. Le comité des élus oeuvre quant à lui
auprès des autres partis politiques.

Actions auprès de l’administration :

  • En
    étroite collaboration avec Madame Alliot-Marie des instructions ont été
    données pour procéder à un état des lieux précis sur les fonctionnaires
    de l'outre-mer du ministère, qu'ils soient en poste en OM ou en
    métropole, afin de savoir et déterminer exactement comment ils sont
    traités (identiquement, mieux ou moins bien) que les métropolitains du
    point de vue de leur carrière (notations, promotions, prise en compte
    de leurs voeux de mutation, etc...). Une chargée de mission a été
    nommée pour cette tâche au sein de la sous-direction des personnels de
    la DRH. Les suites de cette étude apparaîtront sous forme de circulaire.
  • Il
    a demandé à d’autres ministères le même travail (chef de cabinet de
    Bernard Kouchner, directeur adjoint de cabinet d’Hervé Morin…)
  • Il
    a eu des réunions de travail avec le DGFP et avec l’ensemble des RH
    afin de les sensibiliser à la problématique de la promotion des
    ultramarins. Comme il existe un rapport sur les immigrés et la fonction
    publique, il a demandé qu’un tel rapport existe pour les ultramarins
  • Il a obtenu du directeur adjoint de cabinet d’Hervé Morin, une étude sur la situation des soldats ultramarins dont les officiers supérieurs (puisqu’il en existe pour les immigrés) et la possibilité de mettre une plaque commémorative pour les soldats ultramarins aux Invalides.

·         Il
travaille avec le Cabinet de Mme Alliot-Marie sur le renouvellement des
papiers d'identité des mahorais de l'hexagone qui se retrouvent
clandestins dans leur propre pays. 
 


 

Actions en outre-mer :

  • Dans
    l’hexagone, l’APCE a une politique reconnue dans le domaine de la
    création d’entreprises avec des résultats incontestables. Elle n’est
    toutefois pas présente en outre-mer et n’y a aucun correspondant. A sa
    demande, toutes les préfectures ont affecté un correspondant APCE. Il a
    aussi assuré le lien avec les collectivités territoriales afin
    d’installer l’APCE dans tout l’outre-mer. Mme Boutin a accordé un
    financement pour 10 « maisons des créations d’entreprises » dans
    l’hexagone. Il a obtenu que l’un de ces programmes financés par moitié
    par l’APCE soit affecté en Guyane. La région Guyane et la mairie de
    Cayenne ont donné leur accord pour financer la somme restante. Des
    pourparlers ont commencé avec la mairie du Tampon à la Réunion et son
    député maire. La Polynésie a aussi pris leur attache. L’idée est qu’il
    faut à côté des travailleurs sociaux, des travailleurs économiques qui
    forment à l’entreprenariat. L’expérience sera suivie de près pour être
    dupliquée ailleurs en cas de succès. Par ailleurs l’APCE négocie des
    accords de partenariat avec les présidents de région Guadeloupe et
    Guyane.
  • Devant
    les insuffisances des dispositifs de financement outre-mer, (il a été
    saisi par de nombreux chefs d’entreprise ou créateurs d’entreprises) il
    a obtenu que le directeur du développement territorial d’un grand
    organisme, diligente une mission outre-mer sur les subventions, les
    investissements, les participations en fonds propres et  les
    crédits. Il doit faire le point sur les dispositifs existants et leur
    fonctionnement, en les comparant avec ceux de l’hexagone. Un rapport
    sera remis avant la fin du premier trimestre 2008. Les mesures vont
    élargir à l’outre-mer les dispositifs qui fonctionnent dans l’hexagone.
  • Le
    projet d’un IEP en outre-mer, ouvert sur les universités de la zone est
    en marche. Outre la formation des cadres administratifs intermédiaires
    et des cadres du privé, cet institut ouvrira nos régions sur leur
    environnement immédiat, permettant à l’outre-mer de servir de relais
    aux intérêts économiques de la France. Sa création permettra
    accessoirement d’éviter les faux débats comme celui sur la préférence
    régionale. Le premier IEP sera implanté en Guadeloupe car Victorin
    LUREL est prêt à prendre en charge la construction des nouveaux locaux,
    l’équipement des salles et des laboratoires et à donner une dotation de
    fonctionnement à hauteur de 10 à 15%/an. La mission de configuration
    négociée avec Richard Descoings, le directeur de Sciences Po devrait
    rendre son rapport fin janvier. La Ministre de l’enseignement
    supérieur, Valérie PECRESSE, y est favorable et l’a annoncé en novembre
    aux parlementaires d’outre-mer.
  • Avec
    la Ministre de l’enseignement supérieur, Mme Pécresse, Patrick Karam a
    réglé le problème de discrimination sur le versement des bourses pour
    les étudiants des COM (combat mené depuis plusieurs dizaines d’années
    par les parlementaires ultramarins). A partir de la rentrée 2007-2008,
    les étudiants des COM qui travaillent le 1 juillet toucheront la bourse
    sur 12 mois comme les autres étudiants des DOM au lieu de 9 mois. Comme
    vous le savez, le député de Wallis-et-Futuna lui a rendu publiquement
    hommage à ce
    sujet, lors du débat parlementaire sur le budget 2008 de l’outre-mer.
  • Pour
    répondre à l’insuffisance d’équipements scolaires en Guyane et à
    Mayotte (où plusieurs dizaines de milliers d’enfants ne vont pas à
    l’école ou ne bénéficient pas de cantine scolaire) il a proposé, dès
    septembre, sur le modèle des conventions utilisées dans la coopération,
    une convention créant un fonds de solidarité qui serait abondé de
    manière volontaire par les mairies, les départements et les régions
    plus favorisées, au profit de la Guyane et de Mayotte. Cette idée
    pourrait être mise en oeuvre avant les municipales afin que les
    associations et les élus ultramarins de l'hexagone puissent se
    mobiliser et obtenir des engagements clairs des élus locaux.