Ô toi, Cher Jean-Claude, maire sortant aux mille promesses,
Dans ta récente vidéo, tu tentes de faire des prouesses,
Avec des paysages du Carbet à couper le souffle,
Mais qu’en est-il de ton bilan, ô souffre-douleur ?
Les paysages du Carbet, oui, c’est beau, c’est même charmant,
Mais quand les projets viennent à manquer et que les jeunes s’en vont, c’est troublant,
Trois mandats déjà, pas d’investissement et rien de changé,
Sauf ta rhétorique que « le Carbet bouge », mais c’est un peu usé.
Ah, la musique de fond de la vidéo, quel choix audacieux !
Tu commences par un « Zouk Gwo Pwèl », et c’est malheureux
Une voix-off inappropriée qui s’entremêle comme tes idées,
Un vrai concert de cacophonie à volonté !
Et toi, Cher Jean-Claude, tu apparais enfin dans ton bureau si grand,
On se demande si tu sais où tu es vraiment,
Tu parles de l’église du Carbet comme étant la plus ancienne du pays (faux !) d’un air fatigué et désabusé,
Comme si le futur était juste … à emprunter.
Les dates historiques, tu les rates une fois de plus avec brio,
On dirait que la mémoire s’en va, adieu !
Mais ne t’inquiète pas, cher édile fatigué,
On comprend aisément que tu évoques le Musée Gauguin alors qu’il n’y a point de musée mais un centre d’interprétation bien rénové,
Parait-il qu’à l’enterrement du Père de Monseigneur, tu as encore fait le soubarou quand le protocole t’a placé à côté de Boutrin
Sans même le saluer, tu t’en es allé en faisant le vilain
Ne lui en veux pas trop, il ne fait que son boulot d’opposant,
Et ses volées de bois vert prouvent bien que tu es méritant
Nous savons que de là-haut Norbert te manque déjà,
Qu’il ne sera plus là pour t’accompagner pour faire ton goujat,
Reste Mymy, Patou, Tata Féfé, sa nièce Mimi et l’infidèle Souricette qui est partie avec l’abbé Gégé,
On comprend aisément ta douleur mais c’est bien toi qui l’a cherchée
Alors, Cher Jean-Claude, avec humour et légèreté,
Nous te disons : merci pour tes belles contre-vérités,
Mais pour l’avenir, un peu de sincérité
Serait bienvenue, et un peu de clarté !
Ô moi, Monsieur « C’est moi le Maire ! », ô roi des illusions,
Après 18 ans, nous les administrés, nous ne nous faisons plus d’illusions
Malgré ta vidéo carte postale, on a compris ton jeu,
Et pour ces élections de mars 2026, on est prêts à te dire … adieu !
Amen !