Le gouvernement Sarkozy a choisi la matraque plutôt que la voie de la négociation.Ce sont près de 4000 CRS et militaires de la « métropole » qui ont débarqué en Guadeloupe avec l’armement d’agression envers le peuples en lutte depuis près d’un mois. SARKO a su trouver 350 milliards pour ses amis banquiers qui continuent à pavaner dans l’opulence, près de 7 milliards d’euros pour Renault et Peugeot qui annoncent la suppression de 17000 postes en France, quelques autres milliards pour ses partenaires comme Bouygue Boloré ou encore Mulliez (patron d’Auchan).
Au 27e jour de grève générale en Guadeloupe, l'île a connu une brusque poussée de tension lundi, les forces de l'ordre intervenant pour démanteler des barrages du «Collectif contre l'exploitation» (LKP), dont une cinquantaine d'activistes ont été interpellés, selon les autorités.
Les forces de l'ordre ont immédiatement été envoyées sur place, lançant un jeu du chat et de la souris qui s'est prolongé une bonne partie de la journée, les manifestants remontant un peu plus loin les obstacles démontés.
Les syndicalistes dénoncent des violences policières
Dès le début de l'intervention, des responsables syndicaux ont dénoncé des «actions violentes» de la police vis-à-vis des interpellés. Alex Lolia, un des responsables du collectif LKP, s'est ainsi vu délivrer 5 jours d'interruption temporaire de travail (ITT).
A sa sortie de l'hôpital, Lolia s'est présenté devant la presse, minerve autour du cou et certificat d'ITT à la main. « Les CRS sont arrivés en masse, ils ont commencé à nous frapper et à lancer des gaz lacrymogènes, explique-t-il. C'était excessivement violent». Ce dernier alors même qu’il tentait de s’interposer entre un CRS qui frappait une femme couchée au sol, aurait été insulté par un CRS. « Sale nègre ! », « sale chien ! », « On a vu ta gueule à la télé hier soir, on va te la casser ta sale gueule »!
Il est retourné un peu plus tard à l'hôpital et a été placé en observation, selon la direction de l'établissement.

