La vérité est en marche et rien ne pourra l'arrêter.
Février 2007. La sortie de notre ouvrage « Chronique d’un empoisonnement annoncé » a eu l’effet d’une véritable bombe à retardement. Les autorités publiques qui ne s’attendaient pas à un tel réquisitoire contre leur négligence et leur laisser-faire durant trois décennies, ont tenté vainement un dernier baroud d’honneur. Tout y est passé ! Des tentatives de discrédit des auteurs aux pressions pour museler la presse, en passant par des manœuvres politiciennes aussi lamentables qu’inadmissibles, rien ne nous a été épargné. (Et, ce n’est très certainement pas terminé !)
Mais, c’est mal connaître notre détermination et notre volonté d’informer l’opinion publique.
Au milieu des années trente, les étudiants martiniquais publient à Paris un petit journal, L’Étudiant martiniquais, qui devient plus tard L’Étudiant noir. Ce changement qui survient dans l’appellation de cette publication, essentiellement corporatiste au départ, n’a a priori l’air de rien, mais annonce une réorientation idéologique dont le destin dépassera les rivages du Quartier latin pour connaître un écho sur divers continents du monde. Aimé Césaire est devenu entre-temps le président de l’Association des étudiants martiniquais.
Bonsoir à tous, Je viens donc m’entretenir avec vous ce soir de mon livre intitulé « Aimé Césaire—Une traversée paradoxale du siècle », livre qui avait paru pour la première fois en 1992 – il y a donc 14 ans – aux éditions Stock et qui reparaît aujourd’hui aux éditions Ecriture. Je tiens à remercier mon ami André Lucrèce d’avoir bien voulu accepter le rôle de contradicteur, car il ne s’agira pas pour moi de venir délivrer un message à sens unique, mais de soumettre un texte que j’ai écrit avec mes tripes et avec mon esprit tout à la fois à la critique publique. André Lucrèce qui vient d’ailleurs de publier aux éditions HC un très beau roman, La Sainteté du monde, que je recommande à tous.
Les jeunes n'ont pas besoin de codes, mais de repères et de valeurs fondées sur une réalité juste. Ils ont besoin de modèles pacificateurs dans cette société où la violence est le mode d'expression privilégié d'un mal-être de plus en plus grandissant.
C’est d’une première contribution à l’indispensable étude des enjeux sociétaux qui se posent à la Martinique avec le mouvement déjà commencé et annoncé du vieillissement important de sa population qu’il s’agit ici.
68 scientifiques et experts internationaux ont demandé à Bruxelles une interdiction formelle de construction de tout nouvel incinérateur et un moratoire sur les autorisations de co-incinération.
24 juin 1999,
séance plénière du Conseil Régional de Martinique. A l’ordre du jour,
le dossier de l’incinérateur du SICEM (Syndicat intercommunal du Centre
de la Martinique). L’enjeu de cette plénière est capital. La subvention
régionale de 25 millions de Francs (MF) devrait permettre au SICEM
d’être éligible aux fonds européens pour un projet d’investissement de
332 MF.
La question est sur toutes les lèvres : Alfred Marie-Jeanne,
nouvellement élu à la présidence du Conseil Régional, va-t-il, par son
consentement, confirmer le vote du 30 avril 1997 et autoriser ainsi la
construction d’un incinérateur d’ordures ménagères en Martinique ?
Sé nan lanné 1981 an éti an krey manmay ki té ka djoubaké alantou lang ek killti kréyol la, désidé chwézi an jounen pou pé sa gloriyé yo. Sé manmay-tala ki té sanblé adan dé asosiasion kontel Banzil Kréyol, té désidé ba lang kréyol la an lot balan. Poutoubon, yo té las wè wouchachè ek langannis sèvi épi lang-lan yenki kon an bagay yo ka étidié kivédi an sijé létid. Pou konpwann lidé yo, annou mété an tet nou on krey doktè pou moun mò, panché anlè jistiman an kadav ek ka koupé’y an ti mosò pou kouprann tou sa ki nan bouden’y ek pou ki rézon Bazil chayé’y alé.
Circonscrit à l’est par l’Océan Atlantique (plus de 82 millions de km2) et à l’ouest par la Mer des Caraïbes (moins de 2 millions de km2), l’archipel des Antilles se compose de 25 entités insulaires marquées par une forte hétérogénéité.
En dehors du fait
qu’elles présentent des caractéristiques morphologiques différentes
[des îles karstiques plates (Marie-Galante, par exemple) s’opposent à
des îles volcaniques hautes (Sainte-Lucie, Montserrat, Saba, la
Martinique, etc.)], ces îles bénéficient de situations
socio-économiques diversifiées. Par exemple, si les îles Caïmans sont
considérées comme un archipel riche, puisque disposant d’un PIB par
habitant de près de 50000 dollars (en raison de leurs activités
bancaires offshore), les îles voisines comme la Jamaïque, Cuba ou
encore Hispaniola connaissent des difficultés les conduisant à des
situations quasi insurrectionnelles.