3 cas de Ciguatéra en Guadeloupe

Une TIAC après une consommation de poisson

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PHOTO Le barracuda (ou bécune) est interdit à la pêche. Pourtant il est en cause dans 12% des cas de ciguatéra

Une TIAC ou toxi-infectionalimentaire collective. Trois adultes en ont été victimes à Goyave, voici unedizaine de jours, à l'issue d'un dîner à la maison. Au menu du repas de laveille, du poisson. Le médecin consulté a diagnostiqué une ciguatéra et a alerté les autorités sanitaires.


La ciguatéra - dite aussi gratte ou gratelle - est une intoxication alimentaire consécutive à la consommation de poisson en parfait état de fraîcheur, habituellement comestible, mais rendu toxique par la présence de toxines ayant pour origine une micro-algue, le gambierdiscus. C'est la première de toutes les intoxications d'origine marine : on comptabilise de 10 000 à 50 000 cas par an dans le monde.
Carangue et barracuda incriminés
Le poisson le plus souvent incriminé dans la survenue de la ciguatéra en Guadeloupe est la carangue, dans 28% des cas. Suivent le barracuda (12%), le pagre (12%), le thon (12%), le congre (8%). Grande gueule, tarpon, vivaneau et thazard ferment la marche.
Les espèces interdites
Ne doivent jamais être pêchés, mis en vente, ni bien évidemment consommés le barracuda (ou bécune), la grande sériole, la babiane, la carangue jaune et les tétrodons et diodons. Même interdiction pour trois autres espèces - le vivaneau oreille noire, le pagre dent de chien et le pagre jaune - quand leur poids dépasse un kilo. Enfin, certaines espèces ne doivent pas être pêchées au nord du parallèle 16°50 de latitude nord, ce qui correspond à la hauteur de Montserrat : il s'agit de la murène verte, de quatre espèces de carangues - la jaune, la bleue, la gros-yeux et la noire - du pagre dents de chien et de quatre espèces de vielles, à savoir la vieille blanche, la vieille morue, la vieille varech et la vieille à carreaux.