Cimeline Rangon, l’une des plus grandes voix  féminines du bèlè, musique martiniquaise  a été inhumée lundi 3 novembre 2008 au cimetière de Sainte-Marie.
Marchande de son état, héritière d’un savoir-dire et d’un savoir-faire ancestral Cimeline a participé à la reconnaissance de la musique martiniquaise. Fière héritière, improvisatrice hors pair elle a œuvré pour la reconnaissance du bèlé, un rythme né de la résistance au système esclavagiste.