FÊTE DE LA FAMILLE : LE PRÉSIDENT A.MARIE-JEANNE REÇOIT ÉLUS ET PERSONNEL DE LA CTM À CARRÈRE

amj.mercan.15.6.16.jpgPhoto : Alfred MARIE-JEANNE a présenté M. Jean-Guy MERCAN, 1er Directeur Général des Services de la CTM

Allocution d’Alfred MARIE-JEANNE

Président de la Collectivité Territoriale de Martinique

à l’occasion de la Fête de la Famille Mercredi 15 juin 2016

Chers collègues élus du Conseil Exécutif et de l’Assemblée
Chères collaboratrices, Chers collaborateurs

Monsieur le nouveau Directeur Général des Services, Jean-Guy Mercan, qui prend très concrètement ses fonctions officielles aujourd’hui ; Monsieur le DGS, soyez le bienvenu. 

Qu’un accueil chaleureux
lui soit réservé.

J’ai fait en sorte que
son arrivée coïncide avec la Fête de la famille.

Ainsi, la Collectivité
Territoriale de Martinique se dote d’un élément complémentaire, nécessaire pour
accompagner la mise en place de son programme, le programme de la Collectivité Territoriale
de Martinique.

Je reviendrai sur ce
sujet dans le cours de mon intervention

L’objet premier de notre
rencontre est la Fête de la Famille. On peut exprimer ici et ailleurs, que
c’est une ambition chimérique. Je répondrai ambition oui, chimérique non.

Parce que nous venons
d’évoluer ; pas forcément de façon suffisamment significative peut-être ; au
point que certains d’entre nous regrettent un passé révolu. Ce sont les
nostalgiques, et je n’appartiens pas à cette catégorie-là.

Nous avons évolué, en
effet, parce que quoiqu’on dise ou quoiqu’on fasse, il n’y aura pas de
résurrection du Conseil Général d’un côté et du Conseil Régional de l’autre.
Sé pri fen.

L’évolution obtenue est
irréversible.

Par contre, tous ici nous
le savons, et moi le premier, que dans toute famille, et singulièrement en
politique, des discordances et des dissonances sont monnaie courante.

Va-t-on consacrer une
bonne part de notre temps à de vaines lamentations, ou au contraire, faire la
part du feu, pour continuer à avancer coûte que coûte contre vents et marées.

C’est le moment de
rappeler solennellement aux uns et aux autres, que si tout contact est permis,
toute démarche autorisée, toute initiative admise, aucun engagement en matière
de recrutement et de dépenses publiques ne saurait être validé sans l’accord
préalable et expresse de l’Exécutif.

Cette règle de droit
essentielle et incontournable doit s’appliquer avec rigueur pour éviter tout
dérapage vers des postures de surenchère pouvant nous coûter très cher.

C’est en ce sens que je
conçois la Fête de la Famille.

Je reviens à vous
monsieur le Directeur Général des Services. Vous êtes Martiniquais ; c’est
pourquoi je vous ai personnellement choisi, e je répète personnellement choisi,
parmi tant d’autres prétendants à ce poste tant envié.

Je n’ai fait qu’obéir à
ma conscience.

Il n’y aura pas de retour
au clanisme. Il n’y aura pas le moindre égard à toute tendance corruptrice
avérée.

Il n’y aura pas de retour
à la magouille.
Il n’y aura pas de contrats exorbitants et extravagants.

Votre rôle n’est pas
celui d’un messie, ni celui d’un cerbère.

Le rôle ingrat je
l’assumerai dans la plénitude de mes fonctions.

Votre rôle est celui
d’une Vigie, d’un Sonar pour éviter les écueils de parcours à la barque
martiniquaise.

La barque peut tanguer.
Je l’admets volontiers.

Mais personne n’a le
droit de la dérouter pour l’empêcher d’arriver à bon port, personne.

C’est le moment pour moi
de reconnaitre l’implication et le professionnalisme de beaucoup d’entre vous,
contrairement à ce qui est dit, pour tenir la barque à flot depuis le 18
Décembre 2015.

Je vous félicite pour
l’effort collectif accompli à ce jour pour assurer la continuité du Service
public, malgré les difficultés de toutes sortes rencontrées.
Je remercie tout
particulièrement les services qui ont contribué à documenter le travail des
élus pour la préparation des comptes administratifs, des orientations
budgétaires et du budget.

Un salut particulier à
toutes les équipes et singulièrement celles de la communication qui ont
organisé notre rencontre d’aujourd’hui.

Permettez-moi également
de remercier les membres de mon Cabinet pour le travail accompli et qu’il reste
encore à réaliser.

Le Cap est fixé. Je
veillerai à ce qu’il soit atteint.

C’est à cette tâche que
je vous convie chacune et chacun de vous pour escorter le convoi de la réussite
en bonne intelligence, en bonne compréhension.

Bonne fête à toutes et à
tous


Mèsi an pil. Mèsi an chay
ba péyi nou

Alfred Marie-Jeanne


Président de la Collectivité Territoriale de Martinique