L'espoir s'est envolé en Haïti

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Effondrement d’une école : 93 morts

Les opérations de recherche d'éventuels survivants dans les décombres de l'école détruite dans la banlieue de Port-au-Prince sont stoppées Le dernier bilan de la catastrophe fait état de 93 morts, en majorité des enfants qui ont été pris au piège en pleine classe.

 

Les sauveteurs et les experts sont en train de procéder aux ultimes vérifications pour s'assurer qu'il ne reste plus personne de vivant sous les gravats", a annoncé Nadia Lochard, directrice de la Protection civile pour l'ouest du pays.

 La phase de destruction de l'établissement scolaire, qui comptait 700 élèves dans le quartier déshérité de Piétonville, va commencer.

"Une nouvelle étape commencera alors (...).

Nous utiliserons des engins de levage pour dégager les décombres et les blocs de béton,puis nous récupérerons tous les corps et détruirons ensuite ce qui reste du bâtiment",a-t-elle dit.

Le propriétaire de l'école, le pasteur Fortin Augustin, a été arrêté par la police.

Le président haïtien René Préval, qui s'est rendu ce week-end sur les lieux, a affirmé que l'établissement avait été construit sans aucune véritable structure métallique et de ciment.

Des engins de levage vont maintenant dégager les gravats. Mais la tension est grande dans ce quartier pauvre de Pétion-ville. "Juste après l'accident, c'est nous qui avons commencé à dégager avec des barres de fer, proteste un habitant, et maintenant, ils ne nous laissent pas les aider"."Nous voulons aussi travailler, dit un autre, mais la mission de l'ONU et la police ne nous laissent pas faire".

Le désespoir de ces familles haïtiennes se transforme encolère, mais un cordon de sécurité est nécessaire autour des lieux du drame.

Les sauveteurs antillais, français, canadiens, américains qui sont sur place expliquent qu'ils travaillent dans des conditions très difficiles et dangereuses.

euronews