SANTE : UNE OPERATION POURRAIT SAUVER DU CANCER DE LA PROSTATE

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La chirurgie, le meilleur des traitements ?


 
Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers. «Chaque année, on diagnostique en France un peu plus de 60.000 nouveaux cas et, dans le même temps ce cancer est directement responsable d'environ 9.000 décès», expliquait Jean-Yves Nau sur Slate.fr en février 2011


Or, une nouvelle étude publiée dans New England Journal of Medecine et reprise par CTVNews révèle que la chirurgie est la meilleure option de traitement du cancer de la prostate lorsqu’elle est détectée très tôt, en particulier chez les jeunes patients.

Le China Post explique que l’équipe suédoise qui a réalisé l’étude a suivi 347 patients prêts à la chirurgie immédiate (prostatectomie) et en a surveillé près de 348 autres. Ces derniers ne sont pas traités, mais la progression de la maladie est surveillée.

Cette étude montre que la chirurgie précoce a diminué de 38% les décès dus au cancer de la prostate sur les hommes suivis. Cependant, ce résultat ne s’applique qu’aux hommes de moins de 65ans.  

«Ce que nous voyons c’est que la chirurgie réduit les décès dus au cancer de la prostate, mais que tous les patients n’ont pas besoin de subir une intervention chirurgical. Cela dépend de l’âge, de certaines conditions médicales, des préférences du patient et de à quoi ressemble la tumeur», explique Anna Bill-Axelson, auteur du rapport.

Cependant des médecins relativisent cette étude, énonçant que la chirurgie a des effets secondaires comme des problèmes sexuels ou des troubles urinaires et l’étude ne mentionne pas l’ampleur de ce phénomène chez les cas observés.  

Le site internet medicinenet explique cependant que la plupart des cancers de la prostate sont diagnostiqués 7 à 10 ans plus tôt qu’ils ne l’étaient lorsque les hommes de l’étude suédoise ont été diagnostiqués et des solutions aux effets secondaires existent.

Il existe maintenant plusieurs moyens de détecter le cancer de la prostate.

SOURCE : Slate.fr 

«Comment porter un diagnostic précoce du cancer prostatique? Durant longtemps les médecins n'ont, pour ce faire, disposé que d'un seul examen clinique: le toucher rectal. Tel n'est plus le cas depuis près de vingt ans  grâce au dosage (à partir d'une simple prise de sang) du taux de l'antigène spécifique de la prostate (ou PSA). Cette molécule élaborée au sein de la  glande prostatique a pour fonction de participer à la fluidification du sperme. Schématiquement, un taux sanguin anormalement élevé de PSA  peut correspondre à un cancer de la prostate en début d'évolution», expliquait-on sur Slate.fr en 2009